Nji, vue sur l'Enfer

Présentation de Nji

Nom : Nji

Signification : Enfer

Age : 22 printemps

Sexe : masculin

Race : Elfe du Feu

Ville : Village des Elfes du Feu (du moins, officiellement)

Rang : Magicien

Spécialisation : attaques élementaires

Particularité : Je suis aveugle.

~Caractère~

Et bien, la première chose à dire, c'est que je suis plus ou moins associal. Ce n'est pas que je sois désagréable, loin de là je voudrais dire, c'est plutôt que je n'ai jamais eu l'habitude de côtoyer des gens. Et la plus grande conséquence de cet isolement, c'est que je suis timide. D'après d'autres, je suis trop gentil. Faible, pour reprendre les termes exactes. Enfin, je devrais dire "j'étais". J'ai changé. J'ai grandi. Dorénavant, je me contente d'ignorer les auteurs des ces paroles. Je ne suis plus faible. J'ai toujours vécu sans rien voir. Les concepts de l'oppositions clair-obscure m'échappent. Celui des couleurs aussi. Celui de l'apparence. De la vue. Et alors ? Cela ne m’empêche pas de vivre. J'ai reproduit le monde d'une façon différente. Je le "vois" à ma manière. Je le ressent. Alors je vis comme tout le monde. Je sais chasser, combattre (disons plutôt que j'ai des bases). Je pourrais dire aussi que je fais de la magie comme tout le monde. Mais c'est faux. Je fais de la magie mieux que tout le monde. Elle m'est venue naturellement. Je ne la plie pas à ma volonté, elle m'accompagne. Ce n'est pas moi qui donne les ordres, c'est elle. Elle s'impose à moi, et ma conscience ne fait plus qu'un avec elle. Cela m'arrive souvent, de la personnaliser. Je trouve que ça la rend plus vrai. Cela me rend moins seul.

~Physique ~

Je ne suis pas la personne la plus adaptée pour me décrire. Disons que je suis de taille moyenne, j'ai les cheveux plus ou moins courts, châtain, à ce que j'en sais. Toujours a priori, j'ai les yeux blancs, la peau plutôt foncée. Du reste, je n'en sais pas grand chose. Il faut dire que mes sources sont restreintes, ou devrais-je dire ma source, puisque j'ai préféré ne jamais poser ce genre de questions à ma mère (ça aurait été équivalent à remettre sur la table ce que j'espérai qu'elle oublie : mon incapacité à voir). Aussi, la personne de qui je tiens mes informations s'est montrée particulièrement évasive et incompréhensible, comme à son habitude. Je m'excuse donc pour le manque de précision. Enfin, vous verrez par vous même si vous me croiser un jour.

~Histoire~

On commence par encrer le décors. Mon père était ce qu'on appelle un chasseur et un guerrier hors-pair. On le surnommait Œil de Faucon, ce qui était preuve d'une réelle force. Il était alors à apogée de sa popularité. Ma mère, sans avoir rien fait de spécial, bénéficiait également de cette reconnaissance. Cette gloire a fait fleurir en mes deux parents des côtés sombres. Mon père devint égoïste, égocentriste, ma mère ambitieuse et malhonnête. Tous deux hypocrites au possible. Et je naquît. Imaginez le déshonneur de mon père ! Son enfant, l'enfant d’œil de Faucon, aveugle ! Un signe. Il le prit comme un avertissement des Dieux. Il quitta sa femme, ma mère pour se consacrer entièrement à la chasse. Comment ma mère l'a-t-elle pris ? Il suffit de lire mon prénom pour le savoir. Elle m'a nommé Enfer. Comme si c'était ma faute qu'elle ne soit plu la femme de l'homme le plus apprécié du village. Comme si son déclin, son oubli, son retour à la normalité, à la case départ, comme si tout ça était ma faute. Et c'est moi qui vais subir sa faiblesse. Moi qui porterai éternellement la trace de sa colère. Durant les dix années où j'ai côtoyer cette femme, elle ne m'a fait connaitre que du mépris. Celui qu'elle avait à mon égard, moi qui ai gâché sa vie. Alors,oui, comme tout enfant, j'ai cherché à lui faire plaisir. Mais j'ai vite compris que c'était inutile. Alors je l'ai détesté. J'ai jeté ma rage silencieuse sur cette femme faible et cruelle.
Et vins le jour de mes dix ans. Le début de mon apprentissage. Ma présence au Village dérangeait, et j'ai été envoyé chez un ermite, Glow, pour le grand plaisir de certains et le soulagement d'autres. Après ça, je ne suis retourné au village que très rarement. Glow, c'était celui dont je vous ai parlé, plus haut. Ma seule source. La seule personne en qui j'ai eu confiance, la seule qui m'a accordé sa confiance. Il m'a tout appris. La magie, bien sur, mais j'étais déjà très doué, et surtout, il m'a appris à vivre. A apprécier la nature. Si les Elfes sont des êtres compliqués et difficiles, parfois sombres et égoïstes, la nature, elle, est simple et pure. Éternelle. Glow était de nature paisible et silencieux. Ce n'était que des paroles justes, savamment pensées (et incompréhensibles) qui sortaient de sa bouche.
A mes vingt ans, je passai avec brio mon examen final. Il y eu une fête d'organisée. A mon honneur ! J'étais fier. Je m'étais imaginé une fête un peu misérable, avec peu de gens, mais j'étais tout de même content. Et puis, Glow m'avais accompagné. Alors qu'il n'était plus revenu au Village depuis quoi ? Vingt ans, trente ? Quelle marque d'affection ! Imaginez mon étonnement, quand j'ai ressenti la présence d'une cinquantaine d'Elfes ! Cette fête fut un moment des plus spécial de ma vie. Ça aurait dû être un souvenirs heureux. Pourtant, elle a entraîné des conséquences. A peine rentré, Glow tomba malade. J'appris plus tard qu'il avait attrapé une fièvre sombre, au village. Et que les elfes présents à ma fête étaient en réalité tout le village. Tout ce qu'il en restait. Ma fête n'a servie qu'a leurs changé les idées. Enfin, si j'ai pu être utile à quelque chose...
Glow resta dans un état critique pendant treize cycles de lune, et fini par mourir. Je me souviens parfaitement de ses dernières paroles. Il m'a dit :
- Tu sais, Nji, j'avais très peur de la mort. Je craignais de mourir seul, sans avoir rien fait de significatif. Mais aujourd'hui, je vais quitter ce monde avec toi à mes côtés. Je suis heureux de t'avoir rencontré. Ces dix dernières années furent des plus belles de ma vie. Ne fais pas les mêmes erreurs que moi, Nji. La solitude n'est pas capable de remplir une vie comme il le faut.
A cet instant là, je retenais mon souffle.Je m’apprêtais à hurler que je ne voulais pas qu'il parte. Je voulais crier ma douleur à ces Dieux que tous prient inlassablement, ces Dieux soutenant des principes inférés tel que le destin ou la fatalité, ces Dieux que j'ai toujours reniés. Leur crier qu'ils n'avaient pas le droit.
Puis j'entendis un chuchotement, faible, léger.
-Nji, Nji, promets-moi de vivre Nji, promets le-moi. Nji, c'est une promesse....
Silence.
Je n'ai pas crié, je n'en avait plus la force. J'ai senti un liquide salé se déverser de mes yeux maudits.
J'ai pleuré. Longtemps.
Lui ai-je promis ? Je ne sais plus.
....Aurais-je oublié de promettre ? Ne pas savoir est une torture. Une torture avec laquelle je vis depuis un an. Non, vivre n'est pas adapté. Disons, que j'erre depuis un an avec ma solitude et ma magie.
Et l’écho de sa voix rouillé qui me supplie "Nji, Nji, promets-moi".

Représentation

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Et toi !

Comment as-tu découvert ce forum ? Je suis le DC de Kaede

Comment le trouves-tu ? Ben si c'est moi qui l'ai créé ! (plus ou moins)

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Une dernière remarque ? Je viens de terminer d'écrire la fin de l'histoire. Ça me rend mélancolique. J'ai envie de pleurer...
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Prez pas validée, qui t'as permis de mettre ta couleur !?!?! ::x

(manque la représentation)

Elle se moque du monde celle la !! ::x

ouais, bien d'accord !!!

Moi je dis qu'il faut la vire ou la bannir !!!